Le nez dans la prairie, à 2300 mètre d’altitude, je contemple Pulsatilla vernalis. Je ne suis pas venu jusqu’ici pour elle, mais l’occasion est trop belle pour ne pas tenter de saisir la belle. C’est avec une certaine délicatesse que la plante à sus s’adapter à la rudesse du milieu. Et c’est en contre jour que son manteau de « poils » se révèle le mieux. Mon idée était de réaliser cette image en ombre chinoise avec si possible un joli bokeh grâce aux reflets du soleil.
Après quelques minute de recherche, j’ai trouvé mon modèle idéal posé derrière un léger mouvement de terrain qui m’a permit d’éliminer les plans « parasites » et de faire ressortir uniquement la fleur. La longue focale et la grande ouverture ont fait le reste.